Fin de l'occupation... Nous sommes maintenant au 14 rue Baudelique dans le 18eme à Paris.
Site du Ministère

Occupation de la Bourse du travail

Coordination 75 des sans-papiers (CSP75)

Tous les mercredi et vendredi, une manifestation au départ de la Bourse du travail en direction de la Préfecture de Police est organisée.

Venez soutenir les travailleurs sans-papiers isolés de la Bourse du travail !

Communiqué de presse PDF Imprimer Envoyer
Écrit par CSP75   
Vendredi, 09 Janvier 2009 20:59

Communiqué de presse


Aujourd’hui, nous les travailleurs sans-papiers isolés qui occupons la Bourse du travail de Paris depuis le 2 mai 2008 pour revendiquer notre régularisation, avons tenu, comme annoncé, une manifestation à l’Hôtel de Ville de Paris, afin d’être reçus par le maire et résoudre une fois pour toute le problème du manque de chauffage dans les locaux que nous occupons de la Bourse du travail. Ce problème traîne depuis deux mois et demi. CGT et mairie se renvoient la balle.

Le maire de Paris, M. Bertrand Delanoë, a refusé de nous recevoir et nous a fait dire de nous adresser au 115, comme si nous étions des SDF. Nous l’avons pris au mot et en fin d’après-midi nous avons appelé ce numéro d’urgence.

Après trois bons quarts d’heure de conversation assez surréaliste, et après que la dame qui nous a répondu a appelé elle-même la mairie de Paris et la DAS, elle nous a répondu qu’elle ne pouvait rien pour nous, que nous sommes trop nombreux et que, de toute façon, notre cas ne relève pas du ressort du 115. Nous l’avons invitée à envoyer un fax au maire de Paris pour lui dire les mêmes choses qu’à nous.

Malgré toutes les explications données dans notre lettre ouverte du 7 janvier, adressée au maire et annonçant cette manifestation, et malgré le fait que l’immeuble de la Bourse du travail est propriété de la Ville de Paris et que le chauffage en dépend, M. Bertrand Delanoë et derrière lui le parti socialiste de la capitale se comportent à l’instar d’un parti de droite, voire d’extrême droite, pour qui les travailleurs immigrés sans-papiers doivent être tenus dans l’esclavage et traités comme des bêtes.

Si les responsables socialistes ne résolvent pas au plus vite ce problème du chauffage qui a déjà fait que beaucoup de nos camarades sont sérieusement malades, et d’autres le seront, ils démontrerons qu’ils ont coupé court avec toute la tradition socialiste d’humanisme et de soutien aux luttes des sans-papiers.

Les locaux occupés par les syndicats sont bien chauffés, en revanche les locaux occupés par les sans-papiers sont de jour en jour plus glacés. Cela, ainsi que nous l’avons expliqué clairement dans notre lettre ouverte, n’est aucunement l’effet de causes « techniques », mais d’une volonté politique précise de nuire aux sans-papiers.

Nous tiendrons une nouvelle manifestation à l’Hôtel de Ville mercredi 14 janvier. Nous demandons de nouveau à être reçus par M. Bertrand Delanoë. Ce problème doit être résolu sans délai, sans quoi la vie même de nos camarades est mise en danger.

Départ de la Bourse du travail, 85 rue Charlot (métro République), à 11 heures. Arrivée à l’Hôtel de Ville vers 13 heures.

Soyons nombreux !!


Paris, 9 janvier 2009 Coordination des sans-papiers 75

Mis à jour ( Vendredi, 09 Janvier 2009 21:04 )
 
LETTRE OUVERTE PDF Imprimer Envoyer
Écrit par CSP75   
Jeudi, 08 Janvier 2009 11:59


À M. Bertrand Delanoë, maire de Paris

À Monsieur Aidenbaum, maire du 3ème arrondissement de Paris

À Monsieur Patrick Picard, secrétaire UD-CGT de Paris



Messieurs,


Par la présente nous vous signalons les faits suivants :


Deux messieurs, Vincent et Masri, le premier se qualifiant comme « responsable de sécurité » pour la mairie de Paris concernant la Bourse du travail, le deuxième comme « exécutif », se sont interposés d’autorité, depuis quelques mois, entre nous, Coordination des sans-papiers 75, qui occupons l’annexe de la Bourse du travail, 85 rue Charlot, depuis le 2 mai 2008 dans le cadre de nos revendications de régularisation des sans-papiers, d’un côté, et, de l’autre, l’UD-CGT et la Ville de Paris.


Lors de l’une de leurs visites, le 30 octobre, le problème du manque de chauffage et d’eau chaude a été soulevé par nous.

Ces deux messieurs nous ont menti. Le premier, épaulé par l’autre, a soutenu, une demi-heure durant, et malgré toutes les objections même d’ordre légal faites par nous (cinq délégués) et un de nos soutiens, que la grande salle (où la plupart des occupants dorment) et ses dépendances, tout récemment restaurées par la Ville de Paris, n’ont ni installation de chauffage ni d’eau chaude. Il a même ajouté que toute considération humanitaire concernant les occupants, et notamment les femmes et les enfants (question spécialement soulevée par un délégué), par rapport à ce problème de chauffage ne pouvait que lui être absolument étrangère. Ce que nous avons aussi contesté.

Cette visite tournant au dialogue de sourds, nous y avons coupé court annonçant que, le lendemain, nous aurions adressé une lettre à M. Bertrand Delanoë.

Ce que nous n’avons pas fait parce que, dès le lendemain matin, M. Vincent nous a appelés pour nous dire qu’il était possible de régler ce problème de chauffage et pour nous fixer un rendez-vous à cet effet.


C’est ainsi qu’a commencé une série de rencontres dont le contenu, de la part de ces deux messieurs, n’a jamais été comment nous serions chauffés, mais toujours quelles conditions nous devions remplir pour l’être.

Une fois, c’était retirer les bâches qui nous protègent contre la pluie dans la court ; puis, enlever de celle-ci la tente où dorment plusieurs occupants ; puis, quitter les escaliers où également dorment plusieurs occupants, en échange d’une salle intérieure, actuellement non chauffée ; puis, qu’ils avaient à conférer avec la CGT qui devait donner aussi son approbation ; et ainsi de suite…

Finalement, excédés par plus de deux mois de tels procédés et par le froid devenu insupportable dans les locaux que nous occupons, alors que le reste de la Bourse du travail est régulièrement et bien chauffé, nous avons fait une manifestation le 2 janvier en face de la marie du troisième, et y avons été reçu par M. Gauthier Caron Thibaud, chargé des affaires sociales.

Le soir même (ô surprise !), le chauffage était en marche et il a fonctionné toute la nuit. Mais, dès le matin suivant, il était à nouveau éteint.


Ce n’est pas à nous, ni ici le lieu, d’en dire les raisons « techniques ». Nous remarquerons seulement qu’ainsi la preuve est faite du mensonge délibéré (la grande salle et ses dépendances n’auraient pas d’installation de chauffage) par lequel on nous a leurrés pendant plus de deux mois.

Hier, 6 janvier, ces deux messieurs à l’origine d’une gêne grave pour tous les occupants et de plusieurs cas déjà de malades sérieux pour cause de froid, sont revenus nous reparler « du chauffage ». Voilà ce qu’ils ont dit devant une petite dizaine de délégués sans-papiers après avoir (comme déjà précédemment) exigé l’éloignement de trois soutiens convoqués exprès par nous, pour avoir des témoins.


Ils nous ont dit qu’il n’est pas possible de nous donner le chauffage parce que nous dormons nombreux dans la grande salle, alors que celle-ci n’a pas été faite pour que des personnes y dorment. Ainsi une deuxième preuve est faite. Ce ne sont pas des raisons « techniques » ou autres qui empêchent le chauffage de marcher. Celui-ci marchera et nous pourrons y avoir droit… dès que nous aurons quitté les lieux !

Ces deux messieurs, ou bien ils ont exécuté des ordres, ou bien ils ont agi de leur propre chef.


Quoi qu’il en soit, nous demandons aux trois destinataires de cette lettre ouverte, M. Bertrand Delanoë, M. Aidenbaum et M. Patrick Picard, qui en ont le pouvoir, de faire cesser ce scandale.

Scandale surtout par ce temps glacial où la continuation du manque de chauffage pourrait facilement signifier mise en danger de la vie d’autrui.

Nous leur demandons de renouer, ne serait-ce que par un acte d’humanité, avec la tradition de soutien aux luttes des sans-papiers qui a toujours été celle du parti socialiste et des syndicats.

Ceci d’autant plus en ce moment, où Monsieur le président de la République lui-même a rappelé aux autorités publiques leur devoir de ne pas laisser dormir des gens dans des lieux non chauffés.


Nous les informons que nous tiendrons le vendredi 9 janvier une nouvelle manifestation, cette fois-ci devant l’Hôtel de Ville, où nous demandons à être reçus pour résoudre ce problème devenu vraiment grave.

Départ de la Bourse du travail, 85 rue Charlot, à 14 heures.


Paris, le 7 janvier 2009 Coordination des sans-papiers 75



Copie à :

M. Thibault (CGT)

M. Chérèque (CFDT)

M. Voisin (CFTC)

M. Mailly (FO)

M. Khalfa (Union Syndicale SOLIDAIRES)

Mme Martine Aubry (Parti Socialiste)

Et autres organisations politiques et associatives

 
Communiqué de la Coordination 75 des sans-papiers PDF Imprimer Envoyer
Écrit par CSP75   
Dimanche, 04 Janvier 2009 22:56


Paris, 2 janvier 2009


Socialisme « à visage humain » ?


Depuis le 2 mai 2008, 1500 sans-papiers de la Coordination des sans-papiers 75, hommes, femmes, enfants, occupent la Bourse du travail de Paris pour attirer l’attention publique sur les conditions de vie et demander la régularisation de tous les travailleurs sans-papiers de France.


Dans un communiqué du 20 décembre 2008, elle a dénoncé le fait que, depuis plus de deux mois, et malgré le grand froid, « les syndicats et la ville de Paris refusent de nous donner le chauffage », qu’ils « veulent faire plier les travailleurs sans-papiers de la Bourse du travail par le froid, par la faim, par les maladies ».


Le 23 décembre dernier, dans une rencontre tenue à ce sujet, l’UD-CGT de Paris a été claire là-dessus : c’est à la mairie qu’incombe le fonctionnement du chauffage.


Aujourd’hui deux cents sans-papiers et soutiens de la CSP 75 ont manifesté devant la mairie du troisième pour demander la mise en marche du chauffage. Une délégation a été reçue, en l’absence du maire socialiste, par son adjoint aux affaires sociales.


Celui-ci a décliné toute responsabilité concernant le fonctionnement du chauffage. Lui aussi a été clair : l’immeuble appartient à la ville de Paris, mais seuls les syndicats en sont responsables.


La CSP 75 lui a demandé d’intervenir auprès de la CGT pour qu’elle le mette en marche. De nouveau la réponse a été claire : la mairie ne peut pas.


Mairie et CGT se renvoient la balle l’une à l’autre. Que leur importe en effet si les sans-papiers crèvent de froid et tombent malades ?


La CSP 75 a fait remarquer que toutes les municipalités parisiennes apportent leur soutien, lorsqu’il y a une occupation de sans-papiers dans leur arrondissement. Cela ne s’est pas produit dans le troisième avec l’occupation de la Bourse du travail. La délégation a demandé l’appui du maire pour soutenir l’égalité de traitement dans les discussions avec la préfecture.


La CSP 75 juge nuls les résultats de cette rencontre. Elle estime, après les réponses de l’adjoint, que les envoyés de la mairie du troisième n’ont vraiment rien à faire à la Bourse du travail occupée. Ils sont donc invités à ne plus s’y rendre.


Téléphoniquement, le responsable de L’UD-CGT de Paris vient de nous confirmer que c’est la ville de Paris qui gère et fait fonctionner le chauffage. La CSP 75 interpelle donc sur tout cela la mairie centrale et le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë.


Une manifestation se tiendra prochainement à l’Hôtel de Ville pour exiger la mise en marche du chauffage et des conditions de vie plus humaines pour les sans-papiers de la Bourse du travail.


Coordination 75 des sans-papiers

Occupation de la bourse du travail




http://bourse.occupee.free.fr

 
ALERTE !! Accord France-Mali sur l’immigration. Réunion à Bamako le 7 janvier. PDF Imprimer Envoyer
Écrit par CSP75   
Vendredi, 02 Janvier 2009 14:07

ALERTE !!

Accord France-Mali sur l’immigration. Réunion à Bamako le 7 janvier.


La Coordination des sans-papiers 75, qui occupe la Bourse du travail de Paris depuis huit mois pour demander la régularisation de 1500 sans-papiers dont une majorité de Maliens, a pris connaissance aujourd’hui du communiqué de la CIMADE, où il est dit :

De bonnes sources françaises, une forte délégation du ministère de l’Immigration est attendue à Bamako le 7 janvier afin de finaliser – et de signer ? – l’accord de gestion concertée sur l’immigration entre la France et le Mali.

La CSP 75 appelle à une forte mobilisation devant le consulat du Mali à Paris, afin de déjouer ce qui se trame entre les gouvernements français et malien derrière le dos des Maliens sans-papiers de France.

Tous les sans-papiers et les régularisés, toutes les organisations associatives, syndicales, politiques, tous les soutiens, sont vivement appelés à participer nombreux à cette mobilisation.

La CSP 75 signale aussi aux différentes ONG, aux banques africaines (qui fonctionnent grâce à l’argent des sans-papiers), aux compagnies aériennes (qui fonctionnent de même), qu’elles ont tout intérêt à faire entendre leurs voix et à se mobiliser, elles aussi, pour faire échouer ce dessein du ministère français de l’immigration.

Non moins qu’en France, la mobilisation au Mali est importante. La CSP 75 souhaite donc que les députés maliens, ainsi que l’AME (association des Maliens expulsés), se mobiliseront sans tarder au pays, contre le ministre des Maliens de l’extérieur qui est en train de vendre ses frères, et de compromettre de la sorte, lourdement, l’économie même de la population malienne.

 

Manifestation mercredi 7 janvier 2009 :

Départ à 12 heures de la Bourse du travail

85 rue Charlot, Paris (métro République)

et

rassemblement à 14 heures devant le consulat du Mali

60 rue Pelleport, Paris (métro Pelleport ou Gambetta)



L’ACCORD FRANCE-MALI SUR L’IMMIGRATION NE DOIT PAS PASSER !!

MOBILISONS-NOUS !!

Paris, 31 décembre 2008

Mis à jour ( Vendredi, 02 Janvier 2009 14:12 )
 
Numéro 9 PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Administrator   
Samedi, 27 Décembre 2008 00:30

Journal de la Bourse du travail occupée

numéro 9, Vendredi 26 décembre 2008

reproduction autorisée (et conseillée !)

Télécharger :

- format A4 (pdf)

 

Mis à jour ( Samedi, 28 Février 2009 17:05 )
 
Alerte !! PDF Imprimer Envoyer
Écrit par CSP75   
Mercredi, 24 Décembre 2008 19:13
Maintenant, de nouvelles rumeurs nous arrivent, nous avertissant qu'une expulsion manu militari se prépare entre le 24 et le 31 décembre prochains.
Nous émettons donc cette nouvelle alerte et invitons tous les sans-papiers et les soutiens à être nombreux à nos côtés pendant les huit jours et nuits qui vont de la veille de Noël au premier de l'an.
 
Plus d'articles...
<< Début < Préc 1 2 3 4 5 6 7 8 Suivant > Fin >>

Page 5 de 8

Actualités des luttes de sans-papiers

Le quotidien des sans-papiers
Le site Internet du Quotidien des sans-papiers
  • La justice suspend l'appel d'offres sur les centres de rétention
    Le juge des référés du tribunal administratif de Paris a suspendu, mardi 21 avril, la signature par le ministre de l'immigration du contrat d'attribution de l'aide aux étrangers en rétention, le temps de statuer sur une requête de la Cimade. Saisi en référé par cette association, une des six retenues au terme de l'appel d'offres du ministère, et qui assurait jusqu'alors seule cette mission, le tribunal administratif a enjoint lundi au ministre Eric Besson "de différer la signature du marché", jusqu'à (...) - Infos
  • En Italie, l'allongement de la rétention de nouveau en question
    Ce weekend un peu plus d'un millier de personnes ont pu sortir des CIE (centres d'identification et d'expulsion) en Italie suite au rejet par le parlement début avril du décret de janvier allongeant le temps de rétention de 2 à 6 mois.
    Certains ont eu du mal à "avaler la pilule", ainsi par exemple à Milan la ligue du nord à appeler à un rassemblement "Les clandestins en fête Milan en deuil" devant le centre de rétention de la via Corelli (il y a bien sur eu un contre rassemblement)…
    Toutefois, le (...) - Infos
  • APPEL POUR UN CAMP "NO BORDER" A CALAIS 23-29 JUIN
    A Calais se livre la bataille européenne pour la cause des sans-papiers. A l'heure des élections européennes dans l'Europe forteresse, avec Frontex – et ses noyés en Méditerranée –, les centres de rétention qui prolifèrent – où se multiplient les révoltes –, et la chasse aux réfugiés dans le Calaisis, l'Europe raciste affiche son programme. Tous à Calais pour dire non à l'Europe raciste !
    Le camp No Border de Calais est un projet mené par des militantEs françaisES et belges, et des groupes de soutien (...) - Infos /
 
Joomla 1.5 Templates by Joomlashack