Fin de l'occupation... Nous sommes maintenant au 14 rue Baudelique dans le 18eme à Paris.
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Occupation de la Bourse du travail

Coordination 75 des sans-papiers (CSP75)

Tous les mercredi et vendredi, une manifestation au départ de la Bourse du travail en direction de la Préfecture de Police est organisée.

Venez soutenir les travailleurs sans-papiers isolés de la Bourse du travail !

La voix des femmes PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Administrator   
Mardi, 30 Juin 2009 08:12

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 24 juin, jour de l’expulsion, et les deux jours suivants où le campement pour la nuit a commencé à s’organiser, à prendre une allure moins précaire, déterminée à durer, ont été des jours de forte tension. Non seulement à la suite des violences de la CGT relayées par celles des forces de police. Mais encore à cause de la pression physique exercée par ces dernières sur les quelque six cents sans-papiers qui cherchaient à s’installer tant bien que mal sur le trottoir du boulevard du Temple, en face de la Bourse du travail.

  De toute évidence, les autorités, tant de police que municipales, faisant fi de leurs obligations de secours envers une partie de population, et considérant sans doute les occupants de la Bourse du travail comme des squatters et non des travailleurs en lutte, pensaient faire fléchir leur détermination par des mesures d’intimidation inhumaines. Inhumaines au sens juridique : contraires aux droits de l’homme, de la femme, de l’enfant, les plus élémentaires.

  Ces mesures se résument en deux mots : les prendre par la faim et par la soif. Les priver – et d’abord les femmes et les enfants – de nourriture et d’eau. Et jusque de l’usage des toilettes des rues, pour motif de « protection du mobilier public ». (Un gendarme-chef dixit)

  Pendant deux jours, un épais cordon de paniers à salade, de gendarmes et CRS, a encerclé le campement de fortune, empêchant toute personne solidaire ou simplement touchée par la vue de ces hommes, et de ces femmes et de ces enfants, de faire passer un peu de nourriture ou une bouteille d’eau minérale, fouillant les sacs à main, séquestrant jusqu’au moindre sandwich. Inutile de protester : « Mais c’est pour les enfants ! ». Les ordres sont les ordres. Ainsi que l’a demandé un sans-papiers à un gendarme âgé et impassible : « Mais vous êtes donc des robots ou des hommes ? »

  C’est dans ce climat qui a vu jusqu’au chef de cabinet du préfet de police de Paris se déplacer deux fois sur les lieux pour parlementer, qu’une délégation invitée en préfecture est revenue, le soir de jeudi 25, se faisant porteuse des promesses préfectorales : rediscuter les critères de régularisation à condition que le campement commence à se dégarnir, que les personnes âgées, les malades, les femmes et les enfants quittent la nuit le boulevard du Temple.

  À ces mots, levée de boucliers des femmes. Elles se sont dressées comme un seul corps : « Nous sommes là, nous ne bougerons pas ! Nous resterons là jour et nuit jusqu’à notre régularisation ! »

  La rapidité, l’unanimité et la détermination de la riposte ont été assez frappantes pour que notre journal cherche à donner la parole à cette voix des femmes.

  Neuf d’entre elles ont accepté de dire comment elles voient la phase actuelle de leur lutte. Précisons que toutes étaient présentes le 24, certaines à la Bourse du travail, d’autres à la manifestation. D’après leurs témoignages, entre autres, est rédigé aussi un article sur les événements de cette journée. 

  Toutes les colonies françaises sur le trottoir 

  La première voix est celle de Mahi. Elle tient à préciser qu’elle ne parle pas qu’en son nom propre, mais « au nom de toutes les femmes de la Bourse du travail ». Elle donne le ton en plaçant d’emblée leur situation dans la problématique du colonialisme français.

  « Là, sur tous ces matelas, tout autour de nous, il y a toutes les anciennes colonies françaises. Il n’y a en fait que les colonies françaises. Nos parents ont tout donné pour la France, on devrait y être accueillis à bras ouvert, au contraire on nous repousse et on nous fait la chasse. Mais même si les Français construisaient des murs jusqu’au ciel, nous viendrons, rien ne peut nous arrêter. Car nous venons pour fuir la misère et pour travailler. C’est la misère qui nous pousse, non la pauvreté. La misère, en Afrique, c’est terrible, rien à voir avec la pauvreté. Nous avons le droit, en France, de travailler en règle. Être sans-papiers ce n’est pas du travail, c’est de l’esclavage. »

  Toutes les femmes (des Ivoiriennes, des Sénégalaises, des Maliennes…) approuvent ces mots et certaines renchérissent. Parmi toutes, la voix la plus forte est celle de la jeune Corinne.

  « Liberté, égalité, fraternité… ce ne sont que des paroles écrites. En France, les animaux sont plus considérés, ont plus de droits que nous. Il vaut mieux être un chien qu’un homme ou une femme sans-papiers dans le "pays des droits de l’homme". C’est pour nous tenir dans l’esclavage qu’ils ne nous donnent pas de papiers. C’est encore pire que de l’esclavage. Tous les sales boulots sont pour nous. Les boulots sales, les petits boulots précaires et sous-payés. Ils profitent de la misère de nos pays, sans cette misère nous ne serions pas ici. Nous ne sommes pas venus pour dormir dans la rue, mais pour travailler honnêtement. J’ai commencé à travailler à quatorze ans quand mon père est mort. Pour subvenir aux besoins de ma mère et de mes frères et les faire étudier. Mais je ne gagnais pas assez, alors je suis venue en France. Depuis quatre mois je n’ai pas pu envoyer d’argent. Même en galérant, même en me privant du nécessaire, comme beaucoup d’autres. Ceux qui vous disent qu’ils envoient de l’argent régulièrement, c’est qu’ils se privent du nécessaire. Au pays ils croient qu’ici c’est l’eldorado et si tu n’envoies pas d’argent ils pensent que tu le gardes pour toi. »

  Toutes les femmes racontent des histoires personnelles non moins pénibles. Histoires de misère, d’espoirs déçus, de conditions de vie extrêmement dures, d’exploitation féroce, de maladie. Toutefois, dit Mahité, malgré la peur au ventre, malgré les hauts et les bas d’une vie telle que la nôtre, « on fait avec, on s’entraide, c’est ce qui nous sauve, nous les Africains on est habitués à vivre en communauté, unis, comme ici dans la rue : nous sommes ici les colonies françaises dans l’union ». 

  Rester ici et aller jusqu’au bout de la lutte 

  C’est encore Mahi qui donne le ton. Le consentement unanime lui est acquis dès ses premiers mots : car (dira une femme) « il n’y a pas d’autre moyen pour faire plier les autorités ».

  « Pourquoi nous les femmes ne voulons pas partir d’ici ?… Si les femmes et les enfants partent, les policiers auront vite fait d’embarquer tous les hommes qui restent. On préfère dormir dans la rue et aller jusqu’au bout. Les propositions de la préfecture sont pour casser le mouvement. Les "critères", c’est encore le cas par cas. Nous les femmes disons : sans critères ni conditions ! Nous sommes ici, nous, nos maris, les hommes, nous travaillons ici, on doit tous être régularisés. La préfecture veut-elle qu’on dégage ? Qu’elle ouvre un guichet ici même. Dès qu’on aura nos régularisations, nous partirons. Nous ne voulons pas d'un autre lieu à occuper. Ce serait la même chose. Et puis c’est pour nous cacher. Sur ce trottoir nous ne sommes pas cachés. Plus tard on recommencerait à nous expulser. Et nous, à être de nouveau dans la rue. Il faut rester ici et continuer la lutte ici. Nous ne sommes pas critiques envers les délégués. Car nous savons pourquoi ils nous ont demandé de partir, ils l’ont fait pour nous et pour les enfants, ils pensent que nous sommes faibles. Mais c’est le contraire. Nous sommes fortes, et déterminées à rester. »

  À ces mots font écho ceux de Soul : « Avant, à l’intérieur de la Bourse, on était cachés, quatorze mois en cachette. Maintenant on est exposés, on est bien en vue. Ce serait fou de s’en aller. Maintenant on est plus forts ! »

  Et ceux de Djénéba : « On est là, on ne bouge pas. Tout autre choix serait un recul de notre lutte. Même s’il pleut, même s’il neige, on est là ! Oui, même s’il neige. Même jusqu’à l’hiver ! » 

[Paris, 28-6-09. Article à paraître dans le numéro 13 du Journal de la Bourse du travail occupée.]

Mis à jour ( Samedi, 04 Juillet 2009 21:08 )
 
Réponse au 4 pages de la CGT PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Administrator   
Mardi, 23 Juin 2009 22:01
“Un an d'occupation de la Bourse du travail ! Et après ?” 

Sous ce titre a paru un tract de 4 pages (“à diffuser largement dans les arrondissements, aux militants, aux syndiqués, au collectif immigration, etc...”) de l'Ud-Cgt de Paris sur l'occupation que nous menons depuis plus d'un an déjà à la Bourse du travail.

Ce tract vise expressément à semer la division en notre sein, entre “initiateurs” et “occupants”, par exemple, ou entre sans-papiers et “individus” qui nous soutiendraient pour “surfer sur un mouvement lancé en dehors d'eux”. Il contient des affirmations erronées ou fausses, voire calomnieuses, comme les derniers mots rapportés. Il est donc nécessaire, malgré nous, et sans aucun esprit polémique, de balayer quelques-unes de ces affirmations, les principales. Ce qui nous permettra de conclure sur le fond du sujet.

Il est dit que “cette opération globalement ne bénéficie d'aucun soutien associatif, syndical, politique”. Tout au contraire : nous avons acquis très vite la solidarité de la Fasti (Fédératrion des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés), et le Gisti (Groupe d'Information et de Soutien des Immigrés) aussi nous a à plusieurs reprises manifesté son soutien, quoique nuancé ; des membres de Resf continuent de venir nous apporter leur soutien actif et quotidien ; des miltants syndicaux, de la Cgt notamment, sont à nos côtés ; des membres du Npa et des Verts continuent de participer à nos initiatives publiques. Sans oublier la contribution précieuse du Haut Conseil des Maliens de France.

Il est dit que “le but de ceux qui ont poussé à cette opération” était de poser “un problème sérieux à la Cgt” et d'“entraver l'activité des syndicats”. Tout au contraire, le but, maintes fois exprimé publiquement et dans des rencontres avec la Cgt avant et après l'occupation, (en particulier dans plusieurs réunions tripartirtes, CGT, CSP 75, Haut Conseil des Maliens), était dans la droite ligne de la nouveauté de l'action cégétiste, de solliciter et d'obtenir son appui pour l'élargissement de cette ligne à tous les travailleurs sans-papiers, même ceux isolés, et non seulement à un petit nombre travaillant dans des entreprises avec représentation syndicale et choisis au crible de “la médiatisation de la grève” : c'est-à-dire pour l'élargissement à l'immense majorité des sans-papiers, attendu que tous travaillent, forcément, pour vivre et faire vivre leurs familles au pays.

Il est dit que “cette irruption du syndicat à côté des collectifs, des associations, a été vue aussi en termes de rivalité, de concurrence ; en tout cas, et cela ne fait aucun doute, pour la Csp 75”. Ce n'est pas à nous de parler pour les autres collectifs, mais pour ce qui est des 4 de la Csp 75, c'est le contraire qui est vrai. Ce qui nous distingue, et cela depuis l'occupation de Saint-Bernard en 1996, c'est justement notre collaboration avec les syndicats et notamment avec la Cgt. Nous avons participé activement au lancement du mouvement des grèves le 15 avril 2008. C'est lorsque la Cgt a refusé, les jours suivants, de prendre en charge aussi, dans ce mouvement, la revendication des travailleurs sans-papiers isolés, que nous avons pris là-dessus notre propre position, et c'est ce qui nous a poussés à occuper la Bourse du travail.

Une sorte d'anti-syndicalisme, alors, de la part de la Csp 75 ? Allons donc ! L'ensemble de nos positions et des raisons qui nous ont amenés à cette action ont été largement exposées et commentées dans les 12 numéros parus de notre journal, dont 2 expressément consacrés à “la question syndicale”. Dès octobre 2008, et aussi par la suite, notre journal a avancé des propositions visant à la constitution d'un “syndicat de sans-papiers”, intérieur à la Cgt si cette organisation syndicale le veut bien, et sinon autonome. Et c'est justement ce que vient de faire l'Ud-Cgt de Lyon ! (Voir n. 12 de notre journal.) Les faits sont là pour prouver justement le contraire de ce que veut faire accroire le tract en question.

Il est dit encore, à ce propos, que la Cgt intervient “sur ce dossier” (des travailleurs sans-papiers) “ès qualité en quelque sorte” (en tant que syndicat), et que “personne ne peut nous le contester”. Nous ne le contestons pas, tout au contraire. Ce que nous contestons, ce sont des comportements que nous avons eu l'occasion de qualifier de “colonialisme syndical” : la Cgt, comme toute autre organisation, syndicale ou non, ne peut pas prétendre venir imposer d'en haut sa volonté dans les luttes des travailleurs sans-papiers, sans avoir leur accord. Or, de même, personne ne peut contester que la Csp 75 est, sous cet angle, une des plus importantes réalités existant en France : nous aussi nous avons notre mot à dire “sur ce dossier”, toute légitimité à discuter ou contester les propositions des autres et à vouloir que nos propositions aussi soient prises en compte.

Nous n'avons jamais songé à contester la légitimité de l'action de la Cgt. Nous voulons en discuter les formes, l'ampleur, et les résultats. Car ces résultats, après plus d'un an, sont sous les yeux de tout le monde.

La “régularisation par le travail” (l'application du “fameux article 40”), personne ne peut plus nier qu'elle peut être une arme à double tranchant, et qu'elle est en train de devenir le véritable instrument de l'“immigration choisie”, dans la mesure où elle est en train, non pas d'être un critère à côté d'autres, mais de supplanter les autres critères : d'aboutir à des régularisations précaires, à la merci des patrons et des préfectures, pour remplacer les régularisations de longue durée sur la base de critères tels que “la vie familiale” et-cetera.

Il faut renverser cette tendance, voilà le fond du problème. Cela ne peut se faire qu'avec la participation la plus large, directe et commune, de tous les travailleurs sans-papiers aux décisions concernant les formes et le déroulement de leurs luttes. Nous ne sommes aucunement fermés aux propositions de la Cgt. Sans aucun doute, nous aussi nous voulons nous “en sortir”. Mais, “comment” ? Les propositions doivent être des propositions, et non des ultimatums : c'est-à-dire qu'elles doivent être faites pour être discutées, approuvées d'un commum accord, dans un esprit de collaboration et pour trouver une solution de “sortie” viable pour tout le monde, et surtout efficace, visant la régularisation de tous les travailleurs sans-papiers isolés de la Bourse du travail. Des propositions et non des provocations comme celles qui, par deux fois, ont conduit des responsables de l’Ud-Cgt à venir distribuer assez vigoureusement leur tract polémique aux sans-papiers de la Bourse. 

Paris, le 8 juin 2009 
 
 
 
 
 

A DIFFUSER LARGEMENT DANS LES ARRONDISSEMENTS, AUX MILITANTS, AUX SYNDIQUéS, etc...

Mis à jour ( Mardi, 23 Juin 2009 22:06 )
 
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Écrit par Administrator   
Lundi, 11 Mai 2009 21:15
descriptif d'une journée face aux sans papiers
Mis à jour ( Lundi, 11 Mai 2009 21:21 )
 
Le vernissage PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Administrator   
Vendredi, 01 Mai 2009 05:45
Les sans-papiers de la Coordination 75 sont toujours en lutte à la Bourse du travail de Paris... Mais las aussi d'une occupation qui va fêter le 2 mai son premier anniversaire.

Nous avons organisé une exposition qui montrera les travaux de Laura Genz (dessins), Elif Karakartal et Leonardo Pérez(vidéo), Franck Vibert (photos) et Anne-Leïla Ollivier, qui témoignent Ces personnes fréquentent régulièrement la bourse depuis le début de l'occupation et témoignent chacune à leur façon du quotidien des sans-papiers de la CSP75 dans cette lutte. Nous avons aussi invité l'artiste sud-africain Bruce Clarke qui a bien voulu se joindre à nous, en collaboration avec Olivier Sultan, fondateur de la galerie Le Musée des arts derniers.
Le vernissage aura lieu le 2 mai à partir de 16h. Nous vous espérons nombreux ce jour-là. L'exposition durera deux semaines.


 
numéro 12 PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Administrator   
Jeudi, 30 Avril 2009 19:19

Journal de la Bourse du travail occupée

numéro 12, vendredi 1er mai 2009

reproduction autorisée (et conseillée !)

Télécharger :

format A4 (pdf) 

 
appel-manifestation-csp75 PDF Imprimer Envoyer
Écrit par CSP75   
Mercredi, 22 Avril 2009 21:19
MANIFESTATION POUR LA REGULARISATION  
DE TOUS LES TRAVAILLEURS ISOLES SANS PAPIERS 
DE LA BOURSE DU TRAVAIL 


Voilà plus de 11 mois que les travailleurs sans papiers isolés, soutenus par la CSP75, ont trouvé refuge dans les locaux de la Bourse du Travail, annexe Varlin, pour organiser la lutte en vue de leur régularisation, sans critère ni condition.

Qui sont les travailleurs sans papiers isolés? Ce sont ceux qui travaillent dans de petites entreprises ne comportant pas de section syndicale capable de soutenir leur demande de régularisation devant un patron qui refuse de s'engager.

Les rassembler était donc la seule solution. Voilà pourquoi la CSP75 les a réunis dans la Maison des Travailleurs, la Bourse du Travail, un lieu ami et symbolique.

Nous invitons toutes les organisations syndicales, associatives et politiques ainsi que tous les citoyen-ne-s à participer à cette manifestation pour obtenir la régularisation de tous les sans papiers, notamment ceux de la Bourse du travail.

Dans cette optique, l'organisation de la marche en direction du Ministère de l' Immigration, de l' Intégration, de l' Identité Nationale et du Développement Solidaire a pour objectif qu'une délégation soit reçue par Monsieur le Ministre Eric Besson, afin de débloquer la situation.


Nous comptons sur votre présence le SAMEDI 25 AVRIL, à 14 h, au départ de la manifestation Place Saint Michel (Métro 10 ou 4) .


CSP75
Comité de Soutien
NPA Centre et D'autre  
Mis à jour ( Jeudi, 23 Avril 2009 17:13 )
 
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Actualités des luttes de sans-papiers

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