2 mai - 2 novembre : six mois déjà. Mais ça bloque de nouveau à la préfecture. Pourquoi ?

 Depuis notre communiqué de presse du 18 septembre dénonçant une collusion possible entre la direction de la CGT et la préfecture au détriment des régularisations des sans-papiers de la Bourse du travail, certains ont été régularisés (les premiers depuis le commencement de l'occupation). En même temps, avaient cessé les rumeurs d'une prochaine expulsion musclée.

Depuis la parution du numéro 7 du Journal de la Bourse du travail occupée (10 octobre) dénonçant le « colonialisme syndical » et menaçant d'appeler les travailleurs sans-papiers et les anciens sans-papiers à s'abstenir aux prochaines élections prudhommales et professionnelles, l'UD-CGT de Paris a demandé à la CSP 75, après trois mois de silence, la reprise des rencontres, pour la solliciter de nouveau à quitter la Bourse et lui proposer en échange des « actions communes » visant de « bonnes cibles ».

En même temps, et depuis presque deux semaines, la préfecture soulève de nouvelles difficultés pour ne pas procéder à d'autres régularisations de dossiers pourtant bons, en contraste avec les accords pris, et sans tenir apparemment compte d'une occupation sans précédent, où 1300 personnes continuent de se relayer depuis six mois exactement. En même temps, voilà que reprennent les rumeurs d'une prochaine expulsion musclée, si l'occupation de la Bourse n'est pas abandonnée.

Pourquoi ces étranges coïncidences qui ne cessent de se répéter, même si sous des formes à peine différentes ? (Voir notre communiqué de presse mentionné ci-dessus.)

Coordination 75 des sans-papiers

2 novembre 2008 

http://bourse.occupee.free.fr