Fin de l'occupation... Nous sommes maintenant au 14 rue Baudelique dans le 18eme à Paris.
Site du Ministère

Occupation de la Bourse du travail

Coordination 75 des sans-papiers (CSP75)

Tous les mercredi et vendredi, une manifestation au départ de la Bourse du travail en direction de la Préfecture de Police est organisée.

Venez soutenir les travailleurs sans-papiers isolés de la Bourse du travail !

Comuniqué de Presse PDF Imprimer Envoyer
Écrit par CSP75   
Samedi, 18 Avril 2009 22:53
  Communiqué de presse

 
  Mercredi 15 avril 2009 a eu lieu, à l’appel de la CGT, un rassemblement à la place Saint-Michel, à Paris, pour l’anniversaire du lancement des grèves des travailleurs sans-papiers, le 15 avril 2008.

  À peu près 600 personnes étaient présentes, dont environ 200 de la coordination des sans-papiers 75, celle-ci ayant été invitée par le secrétaire de l’UD-CGT de Paris.

  Francine Blanche, secrétaire confédérale CGT, a ouvert les interventions. Elle a fait l’apologie des luttes des travailleurs sans-papiers. Mais quand Sissoko, le coordinateur de la CSP 75, a demandé la parole, elle la lui a personnellement refusée.

  Par la suite, la CSP 75 a plus d’une fois demandé la parole, mais elle a à chaque fois essuyé des refus. Pendant ce temps, plusieurs de ses soutiens ont été apostrophés par des cégétistes avec des mots tels que : « Pauv’ cons ! », « Saloperies ! », « Vous continuez à soutenir ces gens-là ! » [les travailleurs sans-papiers isolés qui occupent la Bourse du travail] « Ces gens-là qui ne comprennent rien ! »

  Raymond Chauveau a pris aussi la parole. Son discours a vite tourné en une attaque en règle, très virulente, contre l’occupation de la Bourse du travail. « Il faut que ça finisse ! », et il est allé jusqu’à alerter les autres travailleurs sans-papiers présents (pour la plupart des intérimaires) contre la CSP 75, criant que celle-ci serait un danger pour les autres sans-papiers et pour tous les travailleurs.

  S’ils étaient de bonne foi, il suffirait à ces deux syndicalistes de prendre connaissance du nombre de licenciements (largement supérieur à celui des régularisations) que la « régularisation par le travail » a jusque-là occasionnés, pour se rendre compte de toute leur erreur. S’ils étaient de bonne foi, réfléchir à ce nombre leur éviterait de se lancer dans des cris de victoire ou dans des invectives, aussi déplacés les uns que les autres.

  La CSP 75 interroge donc directement, sur ces faits, Bernard Thibault, secrétaire général, et l’ensemble des inscrits de la CGT.

  Est-il normal que deux responsables CGT s’approprient de la parole pendant une manifestation publique consacrée aux travailleurs sans-papiers ? Est-il normal qu’ils cherchent à semer la division parmi ceux-ci ? Est-il normal qu’ils nous refusent la parole, à nous les sans-papiers intéressés et qui avons aussi nos cartes CGT ? Est-il normal qu’ils nous privent de ce droit démocratique élémentaire, alors même que nous étions invités (évidemment dans le seul but de faire nombre), et qu’enfin nous soyons verbalement agressés, menacés, et nos soutiens insultés ?

  Paris, 18 avril 2009

 
  CSP 75

Mis à jour ( Samedi, 18 Avril 2009 23:15 )
 
Vidéos de la conférence de presse des sans-papiers de la Bourse du travail, 5 mars 2009 PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Administrator   
Vendredi, 13 Mars 2009 22:01

Voici les liens vers les interventions de la conférence de presse du 5 mars sur dailymotion, avec un synopsis  de chaque intervention. Vidéos et synopsis sont dus à Franck Mérat ( Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ), qui se propose de les placer ensuite dans un article sur le site http://www.netoyens.info qui reçoit pas mal de visites, et notre site en indiquera aussi le lien.

Sissoko, CSP 75 :

http://www.dailymotion.com/video/x8mg5j_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Rappel concernant la coordination 75 des sans-papiers.

Article 40 : nous demandons l'égalité de traitement pour les travailleurs sans-papiers isolés.

Que chacun se projette vers l'unité du mouvement pour la régularisation de tous les sans- papiers. C'est cela qui a fait Saint-Bernard, la basilique de Saint-Denis, Cachan…

Bilan de l'occupation depuis le 2 mai 2008. Les soutiens.

Nous ne sommes plus occupants, nous sommes venus nous réfugier à la Bourse du travail.

Diallo, CSP 75 :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6ja_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Aujourd'hui, c'est un grand jour pour la coordination des sans-papiers et pour le NPA.

Avec le conseil d'administration de la Bourse du travail, après l'envoi de son communiqué, on demande une véritable discussion.

La vraie marche en avant, c'est avec l'unité. La coordination 75 est ouverte à tout le monde et veut discuter avec tous.

La lutte continue.

Dabo, CSP 75 :

http://www.dailymotion.com/video/x8mg6x_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Nous ne croisons pas les bras. Les dossiers, les manifestations, les rassemblements devant les consulats…

La menace d'expulsion. Par elle, alors que nous étions isolés, nous avons maintenant davantage de soutiens. C'est la lutte qui paie.

Nous sommes venus nous réfugier ici à cause des contrôles, des arrestations, des expulsions. Le critère de 8 ans.

Nous demandons à toutes les bonnes volontés de nous rejoindre.

Claudio, collectif de soutien :

http://www.dailymotion.com/video/x8mg96_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

La volonté des occupants (1300) de la Bourse de progresser par rapport à la ligne syndicale et d'être reconnus en tant que travailleurs. 90% des occupants sont des travailleurs, il y a aussi les familles et les enfants de ces sans-papiers. Ils se trouvent en France souvent depuis plus d'une décennie.

Un effort continuel de la CSP 75 de s'ouvrir vers l'extérieur malgré l'accusation portée contre elle de se renfermer sur elle-même et "d'aller dans le mur".

Faire comprendre les raisons de leur propre lutte.

La vie mouvementée du collectif de soutien. Une forte verbalité à consigner dans l'écrit, pour faire comprendre les raisons de cette lutte et aider à la diffuser vers l'extérieur. D'où le journal mensuel fait en étroite collaboration.

NPA Paris-centre : lecture du communiqué du comité Paris-centre

http://www.dailymotion.com/video/x8mfyw_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

NPA Paris-centre, Maël :

http://www.dailymotion.com/video/x8mg4d_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Apporter une réponse politique à cette initiative qui se passe dans le 3e arrondissement.

Le mot d'ordre de la régularisation de tous les sans-papiers sur le territoire français.

Haut Conseil des Maliens de France

http://www.dailymotion.com/video/x8mg2u_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Le Haut Conseil soutient la CSP 75 depuis le 1er janvier et prend l'initiative du rapprochement avec l'union départementale 75 de la CGT.

Eviter l'expulsion des sans-papiers de la Bourse du travail. La mobilisation des soutiens doit se faire autour de l'unité.

Un autre lieu d'occupation qui pousserait le gouvernement à bouger ? Nous travaillons aussi à la mobilisation autour de l'offensive de communication engagée.

Patrick Picard, UD-CGT Paris :

http://www.dailymotion.com/video/x8mg7z_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Quelques éléments sur la situation.

Nous travaillons avec le Haut Conseil des Maliens pour savoir quelles nouvelles dynamiques nous pouvons avoir pour l'avantage des travailleurs qui actuellement se sentent isolés à la Bourse du travail.

Imaginer des initiatives unitaires permettant d'imposer d'autres choix à ce gouvernement et à la Préfecture de Paris. Nous sommes en réflexion et débat avec la CSP75.

Pouvoir mener des batailles ensemble pour être en capacité d'imposer d'autres choix.

Ce matin, 100 salariés de l'entreprise Seita dans le 95, dont beaucoup de sans-papiers, sont entrés en grève avec la CGT pour la régularisation des collègues de travail.

Depuis le 15 avril 2008, on continue les luttes collectives dans les entreprises avec l'objectif d'obtenir des droits y compris pour ceux qui sont seuls et isolés.

La CGT s'est engagée dans ces conflits depuis plusieurs années en soutien avec Saint-Bernard et les luttes qui ont été menées pour la régularisation de tous les sans-papiers.

Des acquis ont été obtenus sur les 8 ans, par rapport au travail, concernant les camarades qui travaillent dans l'intérim et, depuis mi-décembre pour la possibilité de continuer à travailler pendant l'examen des dossiers, sans licenciements massifs.

Mais les pouvoirs publics ont tout intérêt à pourrir la situation ici.

On fait appel à l'intelligence de tous.

Claire Grover, conseillère municipale Mairie 2e, déléguée à la lutte contre les exclusions :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6jo_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Le risque de l'expulsion du pays suite à un contrôle en allant à son travail.

Il faut porter cette parole auprès de la Préfecture qui est en ligne directe avec le gouvernement.

Régularisation de tous les sans-papiers, vœu de Jacques Boutault (maire du 2e) auprès du Ministre de l'Immigration (B. Hortefeux), fin novembre, au Conseil de Paris, de demande de rencontre avec la CSP 75.

Salamata pour le FASTI :

http://www.dailymotion.com/video/x8n63k_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Fierté de voir autant de monde convaincu de la lutte et qui viennent apporter leur soutien.

La Fasti demande plus que jamais la libre circulation et la libre installation des personnes étrangères, l'égalité des droits et la régularisation totale et immédiate de tous les sans-papiers.

Un militant de RESF :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6j0_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Conviction de tous les militants du réseau qu'il va y avoir une solution unitaire.

Nous sommes prêts à nous mobiliser en cas de risque d'expulsion de personnes sans-papiers et pas seulement pour les enfants et leurs parents.

L'important est d'être prévenu le plus tôt possible. Les numéros d'urgence sont sur le site de RESF.

Renard, PCF 3e :

http://www.dailymotion.com/video/x8n61h_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Le plus urgent aujourd'hui est d'arriver à un mouvement unitaire pour sortir de la situation.

Les propositions de la CGT et du Haut Conseil Malien me semblent tout à fait positives pour la régularisation.

Syndicat SNUP Pôle Emploi :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6fc_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Appel à monter un REFI, Réseau Emploi Formation Insertion afin de lutter ultérieurement contre les circulaires Hortefeux.

Nous sommes passés du service public à une entreprise privée, une fusion qui est un chaos absolu pour les demandeurs d'emploi, avec tous les risques de délation et de radiation.

Résistance ! Restons unitaires !

Radio Nostalgie de Kayes du Mali :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6bx_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Nous sommes là pour tous les sans-papiers. Au Mali, radio Nostalgie de Kayes est à l'écoute, elle entend tout le monde.

Explication de Sissoko, CSP 75 :

C'est une radio très écoutée dans la région de  Kayes, qui fournit plus de 80% des immigrés en France. Il est important que tous ces gens-là soient informés de la situation de l'occupation.

Même si, actuellement, on ne parle plus d'occupation mais de s'être réfugié à la Bourse du travail.

Bernard :

http://www.dailymotion.com/video/x8n62z_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

On ne se bat pas simplement pour des papiers. On se bat pour un monde meilleur où tout être humain, quelque soit sa différence, aura les mêmes droits et sera traité avec le même respect.

On est des milliards d'êtres humains, ensemble on peut le construire ce monde fraternel et sans frontières. Et on y arrivera, croyez-moi !

Réponse d'une militante à Patrick Picard :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6cx_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

"Vous les sans-papiers de la bourse gênez les autres travailleurs", c'est le discours de la division.

Quand il y a 1200 personnes qui défendent leurs intérêts mais qui défendent, en même temps, les intérêts de tous les travailleurs dans une Bourse du travail, posons-nous  la question, en tant que syndicaliste, des autres moyens que l'on a pour la défense de toutes les luttes syndicales et de façon à ne pas gêner la lutte des travailleurs qui sont ici.

Cissé Ibrahima :

http://www.dailymotion.com/video/x8n63v_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Question aux collectifs et aux syndicats : comment pourront poursuivre leur démarche ceux dont le dossier aura été rejeté en Préfecture et comment pourront-ils être aidés ?

Anne :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6hj_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Solidairité plutôt individuelle avec ce qui se passe à la Bourse du travail. Question au NPA: en dehors des belles paroles d'unité, quelles propositions concrètes et si possibles nouvelles ?

Réponse du NPA :

Déjà aujourd'hui, on se retrouve et on retisse des liens.

Nous, NPA, avons vocation à être trait d'union entre CSP 75, syndicats… et appelons à une réunion-débat samedi 7 mars pour dégager des perspectives unitaires.

Mais les mesures doivent être prises ensemble, citoyens, associatifs, politiques, syndicats….

La première mesure, celle de se rencontrer aujourd'hui, a été prise par la CSP 75 et le NPA. Depuis ces 10 mois, on commence ainsi à être visible et aller vers une remobilisation peut-être politique.

Franck, citoyen solidaire :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6j2_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Faire la jonction entre travailleurs avec et sans papiers, avec aussi les Cinghalais, les Chinois… Il faut s'étoffer plutôt que de quitter la Bourse du travail.

Réponse de Sissoko, CSP 75 :

La jonction a été demandée dès le 16 mai 2008 (voir notre banderole) mais pas écoutée.

Aujourd'hui, nous avons des éléments qui nous permettent d'avoir cette unité-là, à commencer par le Haut Conseil des Maliens de France, le NPA et aussi la CGT, le comité de soutien de la bourse, et aussi les politiques qui ont pris la parole, même si c'est à titre personnel.

Je suis en France depuis 16 ans, depuis septembre 93, depuis que M. Pasqua a fait voter le droit du sol.

Quand on a occupé le gymnase de Jappy, pas très loin d'ici, le 7 février 2003, les associations et les partis politiques se sont tous mobilisés. En 2 jours, nous avons obtenu la régularisation des 167 qui occupaient ce gymnase-là.

Donc, si la volonté est la régularisation de tous les sans-papiers, je pense que nous avons les éléments aujourd'hui pour créer l'unité.

Nous, ici, avec la CSP 75, on a régularisé 11% des occupants.

Les forces des soutiens qui sont là et des institutions qui nous rejoindront dans ce mouvement peuvent gagner la régularisation des 89% restants. Nous comptons sur vous pour faire cela, dans les plus brefs délais.

Laurie :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6bs_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Les travailleurs sans-papiers génèrent 2 milliards de cotisations sociales par an et paient des impôts. C'est un trait d'union avec tous les autres travailleurs.

On vous arrête pour cause de faux papiers mais personne ne contredit que cet argent est vrai.

Haut Conseil Malien :

http://www.dailymotion.com/video/x8n64w_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

On constate des rejets à la Préfecture. Ces rejets ne peuvent être réglés individuellement.

Il faut que le mouvement soit collectif, restons sur ce terrain mobilisateur.

Retrouvons-nous samedi comme le propose le NPA.

Memed :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6fm_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Ici, plusieurs centaines de travailleurs sont syndiqués à la CGT et paient leurs cotisations. En fait, plus que la Bourse du travail, ils occupent surtout le siège de l'union départementale de la CGT de Paris.

Ensuite, dans le courrier du conseil d'administration de la Bourse, il est précisé que les 1300 travailleurs prennent en otage des millions de travailleurs de toute la France.

Or, quand il y a grève à la SNCF, Sarkosy dit que les syndicats prennent en otage des milliers de voyageurs. On reprend la même rhétorique au niveau de l'intersyndicale.

Il a été évoqué une expulsion de la Bourse du travail. Est-elle prévue et quand ? Si elle n'est pas prévue, que M. Picard nous le dise et nous confirme qu'il n'y en aura jamais.

C'est l'appui de l'intersyndicale dans la gestion des dossiers qui fera avancer la situation de la même façon qu'avec Droits Devant, sur l'intérim et les piquets de grève.

Accompagner c'est bien, un suivi c'est mieux.

Diallo, CSP 75 :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6gw_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Syndicats, associations, la balle est dans votre camp. La coordination est ouverte à tout le monde.

Sans-papiers, noir ou pas, un sans-papiers est toujours un sans-papiers.

XY de la CSP 75 :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6c9_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Aujourd'hui on est très heureux car on voit que la mobilisation va de l'avant.

On va continuer cette lutte jusqu'à ce que l'on obtienne ce que l'on demande.

Djibril de la CSP 75 :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6kn_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

La CSP 75 a entamé une vraie ouverture qui est aujourd'hui entendue. Tout le monde est invité samedi 7 mars à 18h. A 20h30, il y aura projection d'un film.

Pourquoi pas, dans l'avenir, appeler une vraie Assemblée Générale ensemble avec les sans-papiers et avec les soutiens ?

Cela, c'est la démocratie.

Mais ce n'est pas fini. Il faut que les organisations se mobilisent davantage avec les sans-papiers de la CSP 75.

Il faut mettre la pression sur le gouvernement pour que nous puissions tous être régularisés, sans exception.

Nous allons entamer de vraies démarches avec nos soutiens, le NPA, le parti communiste, les verts et d'autres partis politiques qui voudraient nous rejoindre… Ils sont les bienvenus à la Bourse.

Nous étions présents le 29 janvier. Je souhaiterais que tous nos soutiens manifestent avec nous le 19 mars.

Morgane :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6cf_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Le système capitaliste nous opprime par la peur et la division. C'est un système mondial qui touche tous les travailleurs, les étudiants, les hôpitaux…

Au nom de l'argent, on brise des vies humaines, des familles, pour de simples papiers qui n'existent pas moins que les manipulations de zéros que l'on voit dans les banques.

Ne pas isoler les sans-papiers - et qu'ils soient régularisés - pour que la lutte globale soit efficace.

Avec une véritable solidarité, toutes les luttes sont liées.

Conclusion :

http://www.dailymotion.com/video/x8n6jp_travailleurs-sanspapiers-isoles-con_news

Maël, NPA Paris-centre : souligner le travail colossal qu'ont pu faire les syndicats sur le problème des sans-papiers.

Montrer quels sont les véritables responsables de la situation actuelle, ce gouvernement xénophobe…

Sissoko, CSP 75 : remerciements et rendez-vous samedi à 18h.

Mis à jour ( Vendredi, 13 Mars 2009 22:12 )
 
Occupation de la Bourse du travail : on annonce l’expulsion des sans-papiers PDF Imprimer Envoyer
Écrit par CSP75   
Lundi, 23 Février 2009 09:42

À propos du communiqué de la CA de la Bourse du travail de Paris du 5 février 2009


Sous le titre « Occupation de la Bourse du travail de Paris par le CSP 75 », est apparu un communiqué du secrétaire général de la Commission administrative de la Bourse du travail « réunie en séance plénière le 5 février 2009 ». Commission « composée des organisations syndicales départementales CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, Solidaires », précise une note. Communiqué où de nombreux griefs, injustifiés pour la plupart, sont formulés contre l’occupation entrée dans son dixième mois.

Pour juger de leur bien-fondé, disons que l’occupation peut être vue comme une médaille. Et, comme toute médaille, elle se présente avec deux faces, recto et verso. Ce n’est que le verso que voit la Commission administrative, et même si le tableau noir qu’elle en fait était exact, encore faudrait-il qu’elle n’oublie pas de regarder aussi ce qui se trouve au recto.


Une occupation de locaux dans le contexte d’une lutte n’est jamais faite pour plaire. Quand des syndicats décident d’occuper une boîte (si nous mentionnons cet exemple, c’est que la CA rappelle les « actions pour la régularisation des salariés sans-papiers » menées par « les organisations syndicales »), ils le font pour, à bon escient, gêner le patron. Le fait que le patron se plaigne fait partie du jeu. Or, tout ce que la CA sait faire à son tour, en l’occurrence, c’est de se plaindre de la gêne causée par l’occupation.

Nous avons déjà répondu à maintes reprises et en détail, verbalement et par écrit, dans les mois passés, à ce genre de griefs. Il faudrait, pour être objective, que la CA se donne au moins la peine de lire et de tenir compte de nos documents. Qui sont publics, et publiés dans notre journal.

Brièvement. Il n’est pas vrai que l’occupation « paralyse l’activité des syndicats ». Il est faux qu’elle empêche les imprimeries de « fonctionner normalement ».

N’importe qui peut venir au 85 rue Charlot, et constater que l’activité syndicale de routine se déroule de façon tout à fait normale et tous les jours, et que les imprimeries ne sont ni occupées ni empêchées d’accès. La CA ne devrait pas passer sous silence que c’est justement pour permettre ce déroulement normal que nous avons, depuis le mois de juillet, abandonné l’occupation des escaliers et couloirs des quatrième et troisième étages de l’immeuble et rendu praticable l’accès aux imprimeries. Cela a été l’effet de décisions prises à la suite de discussions expresses avec l’intersyndicale d’abord, ensuite avec l’UD-CGT, le principal des syndicats représentés à la CA. Celle-ci ne peut donc l’ignorer.

Il est vrai, par contre, que l’occupation empêche l’utilisation des salles de réunion. Car c’est là le seul espace où nous pouvons poursuivre l’occupation. Sans cela, elle cesserait d’être telle, et nous aurions déjà quitté la Bourse. Ce point renvoie donc, en réalité, au recto de la médaille, à ce que la CA ne veut pas voir.

S’agissant de l’hygiène de l’immeuble, la CA devrait expliquer, par exemple, pourquoi les rats, si nombreux avant l’occupation, ont disparu depuis comme par enchantement. Est-ce que la CA pense que nous sommes des mangeurs de rats, ou est-ce que nous contribuons à la propreté effective des locaux occupés ? Quant à leur salubrité réelle, non de façade, n’est-ce pas aussi de la responsabilité de la CA le fait de nous avoir privés de chauffage pendant deux mois et demi ?

S’agissant de la sécurité (ce sur quoi la CA insiste « surtout »), elle devrait expliquer, par exemple, pourquoi M. Vincent, responsable de la sécurité pour la Ville de Paris, a reconnu à chacune de ses nombreuses visites que nous nous tenons strictement à ses instructions.

Enfin, pour le « câblage de l’immeuble », une note de la CA toujours affichée dans le hall donne ces dates pour celui de l’annexe Varlin (l’immeuble dont nous occupons une partie mais aucun des bureaux) : « 15 février - 15 avril 2008 ». L’occupation n’a débuté que le 2 mai. Quoi qu’il en soit, nous n’avons jamais empêché, tout au contraire, aucun genre de travaux dont nous avons été avertis.

Voilà pour le verso, venons au recto.


La CA juge l’occupation « incompréhensible », purement et simplement ; et elle nous accuse de nous « tromper de cible » et d’« empêcher les salariés de se défendre ».

Elle peut bien sûr ne pas partager notre forme de lutte, mais elle ne peut pas la dire incompréhensible. Sans compter les réunions avec l’intersyndicale et l’UD-CGT, nous avons fait un grand effort d’information, en produisant un nombre important de documents (tracts, communiqués, affiches, dix numéros d’un journal de huit pages) et en tenant d’importants événements de communication et de débats, dont une émission radio bimensuelle depuis le début de cette année, pour expliquer notre situation et les raisons de notre lutte. Si vraiment la CA ne nous comprend pas, c’est alors qu’elle ne s’est pas donné la peine de vouloir comprendre. La responsabilité ne saurait que lui en incomber.

Si nous avons décidé d’occuper la Bourse du travail, c’est que nous nous sommes sentis trahis par « les organisations syndicales », lesquelles, après s’être servies de nous dans leurs actions « pour la régularisation des salariés sans-papiers », ont refusé de prendre en compte aussi la situation de ceux qui, parmi ces salariés, sont isolés : tenus dans l’impossibilité de fournir des contrats de travail ou des promesses d’embauche en règle, à cause précisément des conditions illégales dans lesquelles leur travail est exploité.

Ces organisations ont en réalité fait le choix de privilégier un nombre réduit de travailleurs sans-papiers, ceux des entreprises d’une certaine taille ou à résonance médiatique, laissant pour compte la grande majorité des sans-papiers de France, les travailleurs sans-papiers isolés, dont nous sommes.

Par ce choix, elles ont contribué à créer, en droite ligne avec la politique d’immigration du gouvernement en place, la division parmi les sans-papiers, dont le mouvement avait besoin de tout sauf d’une telle division de fond.

Est-ce donc vraiment nous qui nous trompons « de cible » ? Toute l’histoire du mouvement des sans-papiers depuis treize ans, depuis l’occupation de l’église Saint-Bernard en 1996, est là pour montrer que ce sont aujourd’hui la CA et ses « organisations syndicales » qui, par leurs choix, se trompent de cible, si vraiment elles veulent opérer « pour la régularisation des salariés sans-papiers », et non pour leur division et l’anéantissement de leur mouvement.

Quelle est la situation actuelle générale de ce mouvement, déterminée par la politique ministérielle ? Que les collectifs de sans-papiers, en tant qu’interlocuteurs valables, sont évincés des discussions avec les préfectures. La défense des sans-papiers, dont la grande majorité sont des travailleurs, se trouve ainsi soustraite aux sans-papiers eux-mêmes. Leur propre auto-organisation, leur propre auto-défense, résultats le plus marquant du mouvement de Saint-Bernard, se trouvent ainsi mises à mal, sous les coups de la politique ministérielle masquée de « régularisation par le travail ».

Si « les organisations syndicales » avaient décidé de s’opposer efficacement à cette politique, d’œuvrer pour la régularisation de tous les salariés sans-papiers, isolés ou non, ainsi que nous le revendiquons depuis toujours (c’est cette revendication qui nous a amenés à occuper la Bourse du travail), la situation ne serait pas si grave. Mais elles ont fait le choix contraire, d’œuvrer pour une petite minorité de sans-papiers, et la situation générale est en train de se dégrader continuellement.

La CSP 75 est une des situations majeures d’organisation et de lutte de sans-papiers, et parmi les rarissimes qui, grâce à la mobilisation continue, ont su se préserver une marge de discussion en préfecture. Voilà ce qui s’oppose directement, et efficacement (le nombre de régularisations obtenues depuis le début de l’occupation est là pour le prouver), et stratégiquement, à la politique ministérielle. Voilà le recto de la médaille que la CA et ses « organisations syndicales » refusent obstinément de voir.


Est-ce donc les travailleurs sans-papiers isolés qui, par l’occupation de la Bourse du travail, empêchent « les salariés de se défendre » ? En réalité, dès avant cette occupation, ce sont « les organisations syndicales » qui, par leurs choix en droite ligne avec la politique gouvernementale, empêchent la grande majorité des salariés sans-papiers « de se défendre ».

Toutes nos tentatives de leur expliquer ont abouti au classique dialogue de sourds, et ce n’est jamais nous qui avons fermé la porte. Il est faux d’affirmer que nous n’avons « eu de cesse de refuser systématiquement toutes les propositions ». Ces propositions n’ont jamais été qu’une : quitter la Bourse du travail sans autre contre-partie que d’aller occuper ailleurs une autre « cible » jamais définie.

La CA accuse encore l’occupation d’avoir « entraîné le CSP 75 dans l’isolement ». Et elle mentionne à ce propos « les autres collectifs, les associations et les syndicats ». Ce paragraphe (ainsi que le titre du communiqué) est révélateur du style et du bien-fondé des propos de la CA. Celle-ci ne sait même pas de qui elle parle. Elle appelle la CSP 75 « le » CSP 75. Ce n’est pas une erreur matérielle. Dans ce même paragraphe, il est écrit expressément « ce collectif ». La CA ignore que « CSP 75 » veut dire « coordination des sans-papiers 75 », que celle-ci est formée de quatre importants collectifs parisiens. Elle ignore qu’elle se trouve en face de la plus importante expression parisienne concernant les sans-papiers. Ceci étant, comment peut-elle prétendre juger de son « isolement » ?

Ce prétendu « isolement », vrai pour la plupart des associations plus ou moins inféodées aux syndicats et à la CGT en particulier, est faux concernant « les collectifs ».

Quels collectifs ? Le neuvième ? expulsé manu militari de la Bourse du travail, il y a trois ans, par cette même CA et ces mêmes « organisations syndicales » ? Droit devant ? (le collectif est à distinguer de l’association) qui a été souvent, depuis l’occupation, à nos côtés dans les manifestations et dans les réunions des sans-papiers ? Alif ? qui a été à nos côtés pendant toutes les réunions des collectifs de sans-papiers de l’été et de l’automne, qui a été, avec nous, l’organisatrice de la manifestation pour l’anniversaire de Saint-Bernard, et avec qui, s’il y a eu rupture au mois d’octobre, c’est à cause de son anti-syndicalisme viscéral ? Les sans-papiers grévistes ? la CA ignore-t-elle donc que, par exemple, encore tout récemment (pour la grande manifestation syndicale du 29 janvier) nous avons fait et distribué un tract commun avec les grévistes de « Perfect Intérim », grève lancée par la CGT ?

En parlant de notre « isolement », la CA ne parle en réalité que d’elle-même et des « organisations syndicales ». Voilà tout l’isolement dont nous souffrons : le choix que ces organisations ont fait face à la politique gouvernementale d’immigration. La situation dont la CA se plaint, cette gêne causée par une occupation qui dure depuis bientôt dix mois, ce sont les syndicats qui en portent la responsabilité première. Au lieu de s’ouvrir à nos doléances et à nos raisons, de chercher avec nous les moyens d’appuyer notre lutte, qui est la lutte de tous les sans-papiers, au lieu de chercher à comprendre pourquoi il fallait changer de cap face à la politique gouvernementale, ils se sont enfermés dans leurs positions préconçues et dans le mutisme, choisissant délibérément de laisser pourrir l’occupation, dans la conviction que la fatigue nous ferait enfin renoncer.

Le communiqué de la CA laisse présager (ce qui nous est confirmé par plusieurs bonnes sources) qu’ils vont procéder à l’expulsion, en l’habillant sans doute du manteau de la nécessité pour des raisons de « sécurité ». Si tel est le cas, les syndicats prendraient sur eux une lourde responsabilité historique. Quant à notre lutte particulière, elle en resterait comme un symbole, lourd de sens pour les luttes à venir. En accord avec l’orientation actuelle du capitalisme mondial, et, pour ce qui est de la France, avec la ligne du gouvernement en place, ils apporteraient leur contribution à la création de vastes bas-fonds du travail : composés de travailleurs salariés sans droits véritables et sans droit de cité même dans les syndicats. Ils les opposeraient fondamentalement, par là, au reste des travailleurs.


Paris, 18 février 2009 CSP 75

 
Appel contre l'enfermement des étrangers et les centres de rétention PDF Imprimer Envoyer
Écrit par CSP75   
Vendredi, 06 Février 2009 02:19
La CSP 75 appelle au rassemblement contre l'enfermement des étrangers
           prévu Place du Chatelet samedi 7 février

           Départ à 14 H de la Bourse du travail
 85 rue Charlot (métro République ou Filles du Calvaire)
 
Journée d'information au Haut Conseil des Maliens en France PDF Imprimer Envoyer
Écrit par CSP75   
Vendredi, 23 Janvier 2009 03:38
Samedi 24 janvier de 9H à 18 H
le Haut Conseil des Maliens en France HCMF)
organise une journée d'information sur le codéveloppement
Salle de la Bourse du travail de Saint-Denis (93)
9/11 rue Genin - 93200 Saint-denis
(Métro porte de Paris)
 
La CSP 75 y participera et invite tous ses soutiens à cette journée d'information
 
Numéro 10 PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Journal de la bourse du travail occupée   
Samedi, 17 Janvier 2009 18:08

Journal de la Bourse du travail occupée

numéro 10, vendredi 16 janvier 2009

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Actualités des luttes de sans-papiers

Le quotidien des sans-papiers
Le site Internet du Quotidien des sans-papiers
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