Fin de l'occupation... Nous sommes maintenant au 14 rue Baudelique dans le 18eme à Paris.
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Occupation de la Bourse du travail

Coordination 75 des sans-papiers (CSP75)

Tous les mercredi et vendredi, une manifestation au départ de la Bourse du travail en direction de la Préfecture de Police est organisée.

Venez soutenir les travailleurs sans-papiers isolés de la Bourse du travail !

Numéro 2
Numéro 2 - Chronologie de l'occupation de la Bourse du travail PDF Imprimer Envoyer
Index de l'article
Numéro 2
Dépôt des dossiers à la préfecture
Que sont devenus les rescapés de Vincennes ?
À qui profitent les sans-papiers ?
Revue de presse
Chronologie de l'occupation de la Bourse du travail
Toutes les pages

 

15 avril. La CGT lance avec l'association Droits devant !! une grève coordonnée de salariés sans papiers dans une vingtaine d'entreprises franciliennes pour réclamer leur régularisation.

17 avril. Réunion CGT/CSP75, la CGT explique sa stratégie. Le but du mouvement est de mettre la pression sur le gouvernement et sur le patronat, pour obtenir la régularisation. La CGT demande à la CSP75 de suspendre le dépôt de dossiers et de s'impliquer dans cette stratégie. La CSP75 commence à envoyer des délégations aux piquets de grève.

20 avril. La CGT propose à la CSP75 de monter ses propres piquets de grève. Les délégués rétorquent que, en tant que collectif de sans-papiers regroupant des travailleurs isolés, ils ne peuvent lancer des piquets de grèves dans des entreprises sans représentation syndicale, parce qu'il n'y a qu'un ou deux salariés sans-papiers.

21 avril. La CGT et Droits devant !! proposent de déposer 600 dossiers de travailleurs sans-papiers grévistes. Le ministère accepte cette proposition et s'engage jusqu'à 1000 dossiers.

24 avril. La CSP75 est informée par la CGT du dépôt des 600 dossiers et de l'engagement du ministère. La CSP s'interroge sur cet abandon apparent de la stratégie de pression pour obtenir une régularisation massive des sans-papiers et se sent trahie.

30 avril. La CSP75 tente à son tour de déposer environ 1000 dossiers, ces dossiers sont refusés par la préfecture.

1er mai. Les sans-papiers participent massivement au défilé en tête de cortège.

2 mai. L'occupation de la Bourse du travail est lancée par la coordination 75 qui regroupe quatre collectifs parisiens (des 11e, 18e et 19e arrondissements). La CSP reproche à la CGT d'avoir « pris en otage » le mouvement des sans-papiers. Raymond Chauveau de la CGT déclare, pour sa part, qu'« il y a eu une grosse provocation de la part de la préfecture qui a renvoyé les collectifs sur la CGT ». La CSP rétorque : « La CGT campe sur ses positions et nous aussi. On demande un accord écrit pour une égalité de traitement avec les grévistes CGT. Que les dossiers reçoivent une réponse favorable, et on part tout de suite. Sinon, on attend la force. On a déposé 1000 dossiers le 30 avril, on exige le même traitement que ceux de la CGT. »

4 mai. Réunion avec CGT, RESF et UCIJ. Refus de la CGT (et silence des deux autres) de faire des démarches auprès du ministère de l'immigration pour le dépôt groupé des dossiers de la CSP 75. Après cette réunion, tout contact est interrompu jusqu'à la réunion du 28.

12 mai. Lors d'une émission sur Europe 1 Bernard Thibault affirme qu'il est pour une régularisation au cas par cas concernant les dossiers déposés par la CGT, et que, pour le reste, « non, nous ne voulons pas la régularisation globale des sans-papiers ».

21 mai. Les femmes de la coordination profitent de la venue d'un plombier envoyé par la Mairie, pour s'introduire dans la grande salle de la Bourse. Enfin, les sans-papiers peuvent dormir au sec !

28 mai. Première rencontre avec l'intersyndicale. Est retenu le principe de la mise en place d'un travail en commun pour rechercher des solutions. Premier contact entre la CSP75 et la préfecture.

2 juin. Première véritable réunion de travail avec l'intersyndicale et les associations. Est décidée la mise en place d'une commission de dépôt et de suivi des dossiers.

8 juin. Suite à l'invitation lancée par la CSP 75 et relayée par la Coordination Nationale des Sans-Papiers, différents comités des sans-papiers se retrouvent à Paris. Une telle réunion n'avait pas eu lieu depuis trois ou quatre ans. Les collectifs présents ont insisté sur la nécessité de leur autonomie dans les luttes en cours. Les collectifs parisiens souhaitent promouvoir des collectifs autonomes dans leurs stratégies. Cette réunion a abouti à la rédaction d'une résolution commune [voir QSP 25].

11 juin. Rencontre avec la Préfecture. Rassemblement des sans-papiers et des soutiens devant le bâtiment.

14 juin. Premier concert du samedi à la Bourse du travail occupée.

21 juin. Fête de la Musique à la Bourse. À partir de cette date, le nombre d'occupants ne cesse de croître.

28 juin. Sortie du premier numéro du Journal de la bourse occupée. Débat télévisé (organisé par la télé des sans-papiers) "sur matelas", dans la grande salle de la Bourse en présence de 500 personnes.

3 juillet. Marche "sauvage" jusqu'à la préfecture pour le dépôt des 1300 dossiers de l'occupation. Une délégation composée par des membres de la CSP75, de l'intersyndicale et des associations a été reçue. La préfecture refuse le dépôt groupé des dossiers. Mais une nouvelle rencontre est fixée au lendemain.

4 juillet. Nouvelle délégation à la préfecture. Le principe de régularisations sur la base de critères élargis a été retenu. La préfecture s'est engagée à étudier tous les dossiers qui seront présentés.

 



 
 
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