Fin de l'occupation... Nous sommes maintenant au 14 rue Baudelique dans le 18eme à Paris.
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Occupation de la Bourse du travail

Coordination 75 des sans-papiers (CSP75)

Tous les mercredi et vendredi, une manifestation au départ de la Bourse du travail en direction de la Préfecture de Police est organisée.

Venez soutenir les travailleurs sans-papiers isolés de la Bourse du travail !

Numéro 1
Numéro 1 - Pour l'unité des collectifs de sans-papiers ! PDF Imprimer Envoyer
Index de l'article
Numéro 1
Pour l'unité des collectifs de sans-papiers !
La voix des délégués
Où va la lutte ?
33ième jour - La voix des grévistes de la faim
La voix des femmes
Toutes les pages

Depuis 58 jours, depuis le 2 mai, à l'initiative de la Coordination sans-papiers 75, environ 800 personnes (hommes, femmes, enfants) occupent la Bourse du travail de la rue Charlot (République) à Paris.

Quelque chose de nouveau est en train de se passer dans ce haut lieu historique des luttes destravailleurs de France. L'occupation s'est faite d'une manière autonome, contre tous « conseils» et recommandations des grandes organisations syndicales et politiques, et elle tient bon.

Au-delà des circonstances, des motifs particuliers qui ont poussé ces travailleurs sans-papiers, cequ'il faut saisir c'est la nouveauté de leur position. Par le nombre de ses participants, par sadurée, par le lieu où elle se déroule, cette action se dépasse désormais elle-même. Elle dépassele fait brut, les individualités, et s'inscrit dans quelque chose de plus fondamental et d'essentiel. Ce qui est désormais mis à l'ordre du jour, par ce mouvement, c'est bel et bien la question desconditions d'une victoire réelle, non illusoire. Le message des sans-papiers est clair et net, seulsceux qui ne veulent pas comprendre ne le comprennent pas. Parmi ces conditions, celle d'en finirune fois pour toutes avec leur infantilisation orchestrée, celle d'un mouvement autonome d'en-semble.

On est des hommes et des femmes debout, responsables et capables de prendre en mains notre mouvement, on a notre dignité : voilà ce que veut dire, ce que continue de dire l'action de ces travailleurs sans-papiers.

Après une médiatisation initiale due aux circonstances de l'occupation, le silence a vite jeté sonvoile sur ces voix d'opprimés qui s'élevaient. Alors que la publicité et l'information sont essentielles à l'organisation, à la conscience, à l'extension, à la mobilisation, à l'unité du mouvement. C'est pour fournir un instrument de la nécessaire publicité que le Quotidien des sans-papiers entreprend, avec ce numéro spécial, de donner la parole aux Sans-papiers isolés de la Bourse du travail, de donner à leur expression la forme écrite pour qu'elle se propage et dure.Le souhait est que ce premier numéro jette les bases d'une véritable édition spéciale, capable devivre et de faire vivre l'information dans le temps.

 



 
 
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